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Escapade à Bali

27 novembre 2006

My cooking class...

J'avais très envie de prendre des cours de cuisine balinaise... Le choix a été excellent avec "Anika cooking class". 8 heures de vrai bonheur, des saveurs, des mélanges subtils, tout ce qui fait de la cuisine balinaise le raffinement extrême. Le prof était un vrai passionné, en expliquant le pourquoi des mélanges des saveurs, la base de la cuisine balinaise étant le mélange sucré, salé, aigre-doux et enfin épicé. Il ne faut pas non plus manger trop chaud pour ne pas masquer ces saveurs. Bref j'ai beaucoup appris, et j'ai eu mon diplôme à la fin.

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Toutes les photos dans la rubrique "My Cooking Class"

Tradition

Manger à la Balinaise a de multiples connotations selon la classe sociale et le temps.

Le concept du Waroeng est celui des Javanais et Balinais, leur façon de manger, simplement chez eux ou dans les waroengs (simples huttes traditionnelles dans chaque village, lieu de rencontre des habitants pour manger et discuter ensemble). Cette expérience remonte à plusieurs siècles, du temps où le Royaume Hindou des Majapahit gouvernait encore Java. Lors de leur défaite et exil pour Bali en 1525, ce concept fut également implanté sur Bali. De nos jours, ces waroengs sont des restaurants munis de grandes tables avec des bancs où les gens se retrouvent pour manger et discuter. Rien n'a vraiment changé.

A la façon coloniale, le célèbre Grand Rijstaffel comblera tous vos rêves gourmands. C'est une excellente façon d'expérimenter la diversité de la cuisine indonésienne. Rendez-vous dans l'un des grands hôtels, comme le Tugu Bali, où on vous le propose avec ses 12 plats, portés par 12 serveurs différents, selon la tradition. Rijsttafel signifie littéralement "table de riz" en hollandais. Il s'agit de légumes, de viande, de poisson, d'oeufs, de volaille faisant la ronde autour d'une montagne de riz, agrémentées de krupuk (beignets de crevettes frites), de banane, de piments, de cacahuètes, de concombre mariné.

Le Wantilan est un lieu de rassemblement après les cérémonies, où les gens se partagent un dîner, assis à même le sol, appelé Megibung. Sur la table on dépose le riz jaune (à base de curcuma) présenté sous forme de cône, dont la hauteur signifie l’importance de la caste à laquelle la personne appartient.

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26 novembre 2006

Les spas...

Le massage... une tradition à Bali. Les parents massent leurs enfants et ces derniers font de même dès qu'ils on appris.

Dès notre arrivée, nous avons eu dorit à un "jet lag massage" de 1 heure à la maison... Excellent.

Sitons aussi notre soin au "Antique spa" 2 1/2 heures de massage + body shampoo...

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26 novembre 2006

Le "Gado Gado"

Littéralement, gado-gado signifie mélange. C'est une salade indonésienne de légumes, juste blanchie et encore croquante, servie avec une sauce chaude épicée aux arachides.

C'est aussi un resto sur la plage de Seminyak (non loin du Sofitel), avec une vue magnifique sur l'océan indien. C'est romantique à souhait, et on mange très bien. Ils ont un site www.gadogadorestaurant.com

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26 novembre 2006

La maison balinaise

La maison balinaise est un regroupement de pavillons aux fonctions bien définies et du temple familial regroupés ceint d'un mur d'enceinte en pierre ou en brique. La localisation des bâtiments suit la hiérarchie de pureté des espaces en fonction des deux axes, amont-aval et est-ouest.
Pour rentrer dans la maison il faut tout d'abord passer une étroite porte qui perce le mur, rempart contre les mauvais esprits. Ce mur est une protection plus "magique" que physique. La porte d'entrée est généralement dépourvue de porte mais située à l'arrière de l'entrée coupant le chemin se trouve un pan de mur (aling-aling), sa fonction est de barrer la route aux mauvais esprits qui ne savent qu'aller tout droit.

A l'intérieur de l'enceinte nous trouverons un temple domestique et un minimum de six pavillons (cuisine, grenier à riz, chambre, abri, pavillon cérémoniel, pavillon funéraire).

La place des pavillons est déterminée et s'articule selon l'orientation Agung-mer (Kaja-Kelod), le temple se trouvant dans l'angle le plus pur, vers la montagne, tandis que la cuisine et ses impuretés se trouve à l'opposé vers la mer

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Plus de photos dans la rubrique "La maison balinaise"

26 novembre 2006

Une petite cascade dans le nord de l'île...

Gràce à notre guide, nous avons découvert une cascade inconnue des touristes. Ok, pas très facile d'accès, mais cela vallait la peine. Les balinais y vont se baigner et se rafraichir..

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24 novembre 2006

Mais alors comment choisir ???

Ma grande copine m'avait recommandé l'endroit ; elle avait bien fait. Le plus dur était de savoir comment organiser le voyage. En effet, je ne suis pas très fan de tous ces hotels bondés de toursites "bas de gamme" (désolé pour eux), qui se déplacent en troupeaux, et ne connaissent en rien la véritable vie d'un pays hormis le "eh Roger t'as vu Jeanine elle a mis son T-shirt de l'année dernière "Tunis for ever" "...

Bref, en fouillant un peu sur le Net, j'ai vu qu'on louait pas mal de villas... Avec mon petit chéri on s'est dit, allez on en profite, on prend une villa avec piscine et tout ce qui va avec...

Je crois qu'on a fait le bon choix. Dès le matin, on était dans l'eau et le soir en rentrant aussi. Le concept était bon :  petit dèj le matin... tous les avantages sans les inconvénients... pas de lit, bouffe ou autre à faire.... si ça vous intéresse, vous trouverez les liens sur la page d'accueil à droite.

Pour les photos de la Villa, vous pouvez aller dans la rubrique "Villa".

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24 novembre 2006

Le Début... un peu d'histoire

Bali, la plus connue des 13 677 îles de l'archipel indonésien, fut découverte par un voyageur hollandais en 1597. Depuis, elle n'a cessé de fasciner l'occident avec ses paysages d'une étonnante beauté, sa population accueillante et ses traditions miraculeusement préservées. Au hasard des chemins, on y découvre un univers où le quotidien réserve bien des surprises. Processions, danses et crémations s'y succèdent dans une atmosphère de fête perpétuelle, à l'ombre des volcans où trônent les divinités. Bali demeure, encore au XXIe siècle, "cette terre élue des Dieux" dont le nom seul évoque les délices d'un paradis retrouvé. Bali est certainement l'une des dernières îles au monde qui, malgré le boom touristique n'a pas complètement vendu son âme.

UN ART DE VIVRE
L'intérêt de Bali réside aussi et surtout dans l'observation de la vie de tous les jours des Balinais : alliant discrétion et curiosité, ils peuvent se révéler aussi chaleureux et accueillant que possible tout en se préservant des instants de méditation et en incombant à leurs rituels religieux. Les offrandes journalières, les innombrables cérémonies : fêtes de villages, cérémonies initiatiques, de purification, cérémonies religieuses et crémations... rythment un calendrier où les jours et les heures se confondent. Dans les villes et lieux touristiques aussi bien que dans les villages retirés, les Balinais sont profondément respectueux de la tradition mais accueillent volontiers étrangers et touristes à assister à leurs cérémonies. Bien qu'il existe un système de castes à Bali, auxquelles correspondent les trois niveaux de langage balinais, il est cependant bien moins rigide qu'en Inde, l'hindouisme ayant été adapté et enrichi des influences du passé et des autres îles indonésiennes. Cette religion pacifiste est à la fois complexe et passionnante, mais elle est aussi le garant de la stabilité de l'île. Ainsi, alors que certains mouvements politiques ou religieux peuvent secouer certaines parties de l'archipel, Bali reste définitivement paisible et rassurante. Enfin, les Balinais vous le diront, ils habitent le plus bel endroit du monde. Et la venue des touristes de plus en plus nombreux le leur prouve ! Dès lors, fiers de leur île, ils sont aussi fiers de nous y accueillir et de nous faire partager leur amour de leur pays.
Le mot artiste est absent du dictionnaire balinais, l'art étant une caractéristique propre à chacun d'eux. Qu'il s'agisse de la pratique de la danse, de la sculpture, de la peinture, de l'architecture ou de la confection d'objets artisanaux, chaque Balinais possède des talents inégalés dans d'autres civilisations. L'art est omniprésent, aussi bien dans les musées et les temples, que dans la rue, perceptible dans l'arrangement des offrandes, dans l'organisation d'un étal de fruits au marché, ou encore dans les ornements d'une façade...

GEOGRAPHIE
L'île n'est séparée de Java que par un détroit de 3 km. Avec ses 5.630 km2 (140 km de long sur 80 de large) traversés par une chaîne de montagnes volcaniques, dont la plus haute culmine à 3.142 m, la majorité de la population est concentrée autour de sa capitale Denpasar, où siège le gouverneur de Bali, et de 7 autres villes, capitales des 7 préfectures correspondantes.

COUTUME
A Bali où les coutumes magiques sont ponctuées par les gongs, xylophones et métallophones, pour chasser les démons, les jeunes filles sont des princesses Sita qui dansent leur amour pour le valeureux Rama. On y découvre la danse des kriss, le célèbre théatre d'ombres ainsi que la cérémonie hindouiste d'incinération.
Tous les jours, on guette les gracieuses processions d'hommes et de femmes. Les femmes sont revêtues de leurs plus beaux sarongs, une petite ceinture nouée autour de la taille. Elles portent, la tête haute, de vertigineuses pyramides de gâteaux, de fleurs et de fruits multicolores, pièces montées fantastiques qui ne vivront que l'espace d'une prière. Le soir, dans la cour du Palais d'Ubud (ville du centre de Bali), on y goûte au spectacle magique d'une représentation de legong, cette danse traditionnelle interprétée par de petites «nymphes célestes» sur la musique lancinante d'un gamelan.

LEGENDE
Le Barong est une créature mythique représentant le bien et les forces existant sur terre. Opposée à celui-ci est la rangda, reine des sorcières, qui représente le mal.
Deux serviteurs de la reine discutent du malheur de leur maître bien aimé, le prince SADEWA, qui sera sacrifié ce jour à la BATARI DURGA. Déesse de la mort. L'apparition d'une sorcière, une des disciples de BATARI DURGA augmente encore leurs anxiétés. Ils vont vite chercher le premier ministre.
Entre le premier ministre, suivi un peu plus tard par la reine, la mère de SADEWA. La reine est très bouleversée de devoir tenir sa promesse de sacrifier son fils.
La sorcière craignant que celle-ci change d'avis, la touche de son sceptre magique et instantanément, la reine triste se transforme en reine en colère, furieuse, elle bat SADEWA et ordonne au premier ministre d'emmener celui-ci au cimetière où demeure la déesse de la mort.
Mais le premier ministre, qui aime SADEWA comme son fils, refuse d'obéir aux instructions de la reine. La sorcière alors le touche aussi, et le voilà en colère. Il traîne SADEWA au cimetière et l'attache à un arbre devant le temple de la morts.
Le dieu SIWA, en prêtre arrive, et voyant SADEWA attaché à un arbre, prend pitié et le rend immortel.
Entre en scène la BATARI DURGA, elle veut la mort immédiate de SADEWA. Celui-ci devenu immortel est indestructible. S'en rendant compte, elle admet sa défaite et demande à SADEWA de bien vouloir la tuer, se rachetant ainsi. Celui-ci lui accorde ce voeu et la tue. Elle monte au ciel.
KALEKA, prêtresse principale de la BATARI DURGA, veut elle aussi être tuée par SADEWA pour se racheter, mais il refuse. KALEKA use alors de ses pouvoirs magiques et se transforme en ours et attaque SADEWA. En vain, puis se transforme en oiseau géant, toujours sans succès.
Finalement elle se transforme en RANGDA, la toute puissante sorcière. Dans cette forme elle est trop forte pour SADEWA qui se métamorphose en Barong. Ils luttent tous les deux, mais étant de force égale, ni l'un ni l'autre ne remporte la victoire.
Le Barong fait appel à ses disciples qui apparaissent en brandissant leurs poignards magiques... les kriss.
Ils attaquent RANGDA mais elle les envoûte aussitôt, et leurs colères se retournent contre eux-mêmes. Arrive le Barong qui soutire ses hommes à l'envoûtement. La danse s'achève par l'arrivé du prêtre qui met fin à l'état de transe de ces hommes en les bénissant d'eau sacrée.

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